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L'humanité

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Les fondements qui inspirent mes pensées, se construisent énormément de l'épistémologie maturanienne autour de l'être humain et du langage. Voici donc une merveilleuse idée de "l'Humanité" selon Humberto Maturana. Il me semble que je ne suis pas capable de dire qu'il s'agit d'une définition.  Humanness Now, what makes humanness? Languaging. What makes a man a man? Nothing more than his sex.  But... what makes a man a human being? His sensuality and tenderness in open awareness of his earthly interconnections as he dances the recursive dance of eating, playing, and kissing. And... what makes a woman a woman? The same through her own sexuality. But... what makes her a human being? Her tenderness and sensuality in open awareness of her earthly interconnectedness as she dances the recursive dance of eating, playing, and kissing. What is the difference, then? None and everything, since the woman is always aware of being in her humanness a cosmic source out

Un arc-en-ciel au-delà d'un virus...

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Cette idée,  tout va bien aller, pas mal répandue au début de la pandémie il y a plus d'un an, reste encore vivant dans notre village puisque nous apercevons encore quelques arcs-en-ciel ici et là sur quelques fenêtres. Une belle idée qui permettait de rencontrer de l'espoir, de la confiance, tel qu'un petit rayon de lumière dans l'obscurité envahissante de l'inconnu, de cette maladie qui entourait - et entoure encore - le monde entier. Ma fille et moi avons aussi fait un arc-en-ciel et l'avons eu collé pendant longtemps sur une des fenêtres de la cuisine, celle que l'on peut voir de la rue, afin de partager notre espoir avec tous ceux qui regarderaient vers le premier étage de la maison où nous habitons. Nous l'avons gardé à sa place seulement jusqu'à l'automne car, d'une part, j'avais envie d'un petit changement car il devenait vieux et décoloré et, d'autre part, il empêchait un peu la lumière du soleil d'entrer dans la cui

Frohes neues Jahr!

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Décembre 2020

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Décembre 2020 ce n'est pas complètement ce que nous avions imaginé.  Comme plusieurs, tout de suite après les fêtes de fin d'année 2019, nous avons parlé un peu de ce que nous aimerions faire l'année suivante. Visiter de la famille ou des ami.es, faire un petit voyage, bref, de choses que nous n'avons pas le droit de faire maintenant, juste au moment où l'Allemagne se reconfine. Mais comme je l'ai dit plus haut, ce n'est  pas complètement ce que nous avions imaginé. C'est-à-dire qu'il y a de choses qui restent quand même comme prévues, notamment, célébrer Noël chez nous, à trois, pour la deuxième année consécutive. Oui, car l'an dernier nous avions le droit de partir n'importe où, mais nous avons décidé de fêter Noël ici, chez nous, dans la beauté de nos décors et le calme de notre village au pied d'une petite montagne. Nous avons aimé cela et nous l'aimons encore.  À différence de l'an dernier, cette année, le sapin de Noël ne re

Novembre

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Presque plus de feuilles sur les arbres et j'avoue que cela n'est pas évident d'accepter. L es paysages pourraient s'habiller des belles couleurs de l'automne toute l'année ! Je dois avouer que, pour moi, le mois de novembre n'a jamais été le bienvenu. Je disais souvent qu'on devrait passer du mois d'octobre au mois de décembre car, à part mon amour pour Noël, à Montréal, décembre signifiait aussi l'arrivée de la première  belle tempête de neige. Mais bon, rien à faire. Novembre est et sera toujours là.  Il y a deux ans, en novembre, j'avais entre sept et huit mois de grossesse.  Nous habitions toujours à Montréal et tous les jours ce n'était que de la joie avec ma soeur qui était venue nous aider. Des belles promenades, du bon café ou du thé ici et là dans nos cafés montréalais préférés ; des films à la maison au chaud avec un bon chocolat ou de la crème glacée ; des longues conversations ; des courses pour notre petite beauté qui arriva

Et que fais-tu... à la maison ?

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L'autre jour, je me suis sentie dérangée par une question qui revient à quelques reprises depuis que notre bébé va à la crèche pendant quelques heures le matin : « qu'est-ce que tu fais maintenant que Hannah va à la crèche ? ». La question n'est pas un problème en soi. Car oui, tout le monde a le droit de poser des questions, d'avoir son avis sur tous les sujets qui lui concernent et, pourquoi pas, de le donner s'il est souhaité ou nécessaire. Mais je dois avouer que, pour répondre à cette question souvent suivie ou préalable à la question : « quels sont tes projets ? », il m'a fallu placer mon esprit dans une bonne place, en respirant profondément le bon air de l'automne. Malgré cela, je n'ai  ​peut-être pas ​ réussi à trouver la meilleure réponse, j'ai laissé juste sortir la première ironie qui est venue à ma tête : "ich schlafe,  ​ich ​ spiele und  ​ich ​ esse!"  Au moins, j'ai répondu en allemand, et pour cela je me permets d'êt

18 septembre 2020

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Le 18 septembre, le Chili fête quelque chose qu'on pourrait considérer comme étant « le début de son processus d'indépendance ». Une fête nationale qui consiste notamment à se retrouver en famille, rencontrer des ami.es, manger des quantités énormes de viande et d'empanadas chilenas et, bien sûr, boire beaucoup d'alcool.  Je tiens à mentionner que le Chili est un des meilleurs producteurs de vin dans le monde ! Il y en a des merveilles et on en trouve pas mal à l'étranger. Cela dit, la fête national ne se caractérise pas par la présence des fins vins chiliens sur les tables du peuple, mais plutôt par un mélange des « trucs buvables » à base de Pisco ou du vin bon marché. Et puis s'il y a du bon vin, après quatre verres, on n'est plus capable de l'apprécier vraiment. L'eau sur la table n'est surtout pas une habitude chilienne. Alors, grand dommage... Selon ma perception, le chilien en général, ne sait pas boire et encore moins pour la fête nationa